Maison du Dessin de Presse

Morges

Morges : l’exposition se prolonge

L’exposition en plein air consacrée au dessin de presse à Morges a été prolongée jusqu’au 28 février. Cette occasion unique de découvrir gratuitement les œuvres de dessinateurs engagés se tient en plein cœur de la ville.

L’exposition « Hors-les-murs », qui a été installée à Morges depuis le 11 décembre dernier et qui présente 130 dessins de presse suisse retraçant l’année 2020, se terminera finalement le 28 février. La Maison du Dessin de Presse a décidé de prolonger l’exposition en plein air avec l’autorisation de la Ville de Morges et de la police du commerce.

En cette période particulière, la MDP va à la rencontre du public pour promouvoir la diffusion de la culture, qui est devenue quasi inaccessible. C’est sur la Grand-Rue et à l’extérieur des murs qu’environ 130 œuvres de plus de 30 artistes et artistes sont exposées sur les candélabres. On y retrouve des événements marquants de 2020, tels que la COVID-19, l’élection présidentielle américaine, les votations suisses et le mouvement #BlackLivesMatter.

La Maison du Dessin de Presse prévoit de réouvrir ses portes au public le 19 mars, mais cette fois-ci en présentant une exposition Willis from Tunis dans ses espaces intérieurs. Cette exposition mettra en évidence le récit du printemps arabe à travers les illustrations du personnage de chat créé par l’artiste Nadia Khiari.

Norma Alonzo

Images : tous droits réservés MDP

Adresse : Rue Louis de Savoie 39

1110 Morges, Suisse


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Vivre à travers l’art

Berne

Alissia Cali, l’art comme refuge et héritage

Transformer la souffrance en éclat de lumière, c’est le défi que relève Alissia Cali dans chacune de ses œuvres. Cette artiste polyvalente, actuellement assistante socio-éducative, exprime sa sensibilité à travers l’écriture, la musique, le cinéma et la peinture. Pour elle, créer n’est pas un passe-temps, mais un acte vital, presque instinctif.

Au cœur de sa démarche se trouve le désir de partager, de comprendre, de guérir. C’est à l’âge de 17 ans qu’elle écrit son premier roman, une œuvre inspirée par une situation familiale difficile. « C’était pour moi un moyen de faire mon deuil face à une situation compliquée. J’avais besoin d’exprimer, à travers l’écriture, certaines façons que j’avais de voir le monde », confie-t-elle.

Ce roman, elle l’a écrit aussi pour les autres : pour tendre la main à ceux et celles qui traversent des épreuves similaires.

« Souvent, quand on vit des situations compliquées, on se sent seul, on croit qu’il n’y a personne pour nous. Mais en fait, il y a plein de personnes qui vivent la même chose »

Aujourd’hui, Alissia présente son deuxième roman, centré sur une histoire d’amour marquée par l’absence et le silence. Elle y raconte l’histoire d’une jeune fille qui écrit une lettre à l’homme qu’elle aime, dans laquelle elle lui confie tout ce qu’elle n’a jamais osé lui dire.

Dans ce récit intime, elle poursuit l’exploration des non-dits, de la fragilité humaine et surtout du besoin viscéral de dire. Car, au fond, qu’il s’agisse de peindre, de chanter, de réaliser un court métrage ou d’écrire un roman, c’est toujours la même chose qui l’anime : la volonté de toucher, de transmettre, de créer du lien.

Alissia Cali ne se contente pas de créer pour son propre plaisir. Elle travaille dans l’ombre pour que d’autres puissent se découvrir, se redresser et se reconstruire.

 

Norma Alonzo